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Le journal de Be-Zoo (Archives)

 
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dan65
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MessagePosté le: Ven 30 Oct 2009, 23:19    Sujet du message: Le journal de Be-Zoo (Archives) Répondre en citant

Article Numéro 01 du 30/10/2009

Le cerf.





Fiche signalétique:

* Famille: Cervidés


* Dimensions: 2,5 m de longueur - hauteur au garrot: 1,5 m -poids pouvant aller jusqu'à 200 kg


* Régime: Se nourrissant dans les forêts où dans les lisières, il broute les herbes, mais aussi les feuilles de différentes essences, les champignons, les glands et les fruits sauvages.


* Habitat et distribution: Le cerf est sans conteste un des hôtes les plus spectaculaires de la forêt. Il s'adapte aussi très bien dans les étendues découvertes, comme par exemple dans les landes d'Écosse. Il existe dans toute l'Europe, bien qu'il soit souvent confiné aux grandes forêts des régions quelque peu montagneuses. Il peuple aussi l'Amérique du Nord et le nord de l'Asie et de l'Afrique.

Trois biches sortant d'un fourré

Le cerf mâle peut atteindre à l'âge adulte la taille d'un petit cheval et peser plus de 200kg. Sa femelle est la biche et le petit est appelé faon. Seul le mâle porte des bois, en un orgueilleux panache qui lui donne un air fier et souverain. Le cerf a besoin de grands espaces où il peut courir sans entrave mais a besoin également de refuges pour s'abriter à la moindre alerte. Son caractère en fait parfois un nomade, qui se déplace volontiers. Au moment du rut il peut faire des déplacements considérables pour trouver des femelles.


Cerf, biche et faon dans une clairière

Ces cervidés sont généralement rassemblés ou groupes plus ou moins nombreux appelés "hardes". L'espèce est socialement organisée. Seules les vieilles bêtes où les femelles au moment de la mise-bas vivent à l'écart. Souvent mâles et femelles forment des groupes distincts que dirigent les animaux les plus forts et les plus expérimentés. En automne cependant, période des amours, l'on trouve des hardes " mixtes ", chaque cerf essayant de s'entourer d'un certain nombre de biches où il semble régner sur elles en maître absolu. En fait malgré les apparences c'est toujours une femelle qui mène la harde. Souvent les hardes sont constituées de plusieurs familles. Chaque cellule familiale comprend une mère-biche, suivie du faon de l'année et de son faon de l'année précédente, devenu presque adulte. Les jeunes restent en effet au moins deux ans avec leur mère après quoi ils iront vivre de leur côté. Dans cette harde il existe une véritable hiérarchie, valable notamment pour les priorités d'accès aux meilleures places de nourriture.


Cerf douze-cors

La ramure du cerf


En A: bois d'un daguet ( en principe cerf d'environ un an)

En B: bois d'un quatre-cors

En C: six-cors En D: huit-cors En E: douze-cors En F: seize-cors

Les différentes parties de la ramure sont:

1.La meule ( rose, fraise ou cercle de pierrures ).

2.Le merrain ou la perche, hampe principale sur laquelle sont fixés les cors, andouillers ou espois.

3.L'andouiller d'attaque, ou andouiller de l'oil, ou encore maître-andouiller.

4.Le sur andouiller.

5.L'andouiller moyen ou chevilure.

6.Le chandelier, l'empaumure ou la couronne ( ensemble de trois cors au moins ).

Le phénomène de la ramure du cerf, ce trophée parfois monumental est particulièrement intéressant et parfois méconnu. Soulignons d'abord qu'il faut parler de bois et non de cornes. Les cornes sont des productions cutanées superficielles et persistantes sur un support osseux. Les bois quant à eux sont des productions osseuses et elles sont caduques. Chaque année, suivant un cycle bien précis les bois se détachent du front de l'animal comme des branches mortes se détachent d'un tronc. Cette chute ( on dit que le cerf jette sa ramure ) se produit à la fin de l'hiver, les plus vieux mâles les perdant le plus tôt, les plus jeunes le plus tard. On peut parfois vers le mois de mars trouver ces mues sur le sol et avec un peu de chance on arrive même à trouver le deuxième bois. Lorsque l'animal a perdu son premier bois il cherche à ce débarrasser du second car il se sent déséquilibré.


Jeune cerf ayant perdu ses bois.

La ramure perdue laisse sur le front des cerfs deux plaies vite cicatrisées. Peu de temps après de véritables bourgeons apparaissent, de nouveaux bois poussent. Cette croissance va durer jusqu'au milieu de l'hiver. Les nouveaux bois grandissent et se ramifient au fil des semaines en cors ou andouillers, ils sont à ce stade enrobés de velours. Cette peau protectrice se maintient jusqu'au plein développement de la ramure puis le cerf s'en débarrasse en se frottant contre des écorces rugueuses. C'est ainsi que le cerf est en pleine possession de ses moyens à la fin de l'été pour le rut


Les grands cerfs veillent sur leurs hardes en automne par d'impressionnants duels oratoires: ils brament

A noter tout de même que malgré une idée très répandue le nombre de cors ne permet pas de déterminer l'âge de l'animal avec certitude. Bien des facteurs déterminent le développement de la ramure. Facteurs tels que l'hérédité, l'abondance de nourriture, d'éventuelles blessures ou maladies.

D'autres photos encore pour terminer ce reportage.


Jeune faon ayant perdu momentanément sa mère


Un jeune cerf, une biche et son jeune

Prochaine édition prévue le 06-11-2009
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Dernière édition par dan65 le Ven 27 Nov 2009, 8:29; édité 1 fois
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dan65
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MessagePosté le: Ven 06 Nov 2009, 9:28    Sujet du message: Répondre en citant

Article N°2 du 06/11/2009

Le Vautour fauve


Fiche signalétique:

Ordre : Falconiforme
Famille : Accipitridé
Taille : 1 mètre environ
Poids : 8 à 11 kg environ
Envergure : 2,5 à 2,7 mètres
Queue : 28 à 32,5 cm
Bec : 5,2 à 5,5 cm
Poitrine : 11,5 à 12,5 cm

On trouve le vautour fauve du pourtour méditerranéen jusqu'en Inde et en Chine.
Les vautours fauves nichent sur les corniches des escarpements rocheux, les emplacements où ils se situent sont généralement abrités par un surplomb; ce qui assure une bonne protection contre les intempéries et permet de mener à bien la couvaison des adultes.
La teinte du plumage des adultes est généralement ocre plus ou moins foncé. Les ailes sont très longues, larges et arrondies. La queue est carrée et assez courte. Le long cou est couvert comme la tête d'un duvet blanc cassé.



Le plumage des jeunes est un peu plus foncé avec une collerette brune.
C'est vers la fin du mois de décembre que débute la saison des amours. Le rituel débute dans les airs. C'est un spectacle étonnant que de voir ces grands oiseaux s'ébattent ainsi en vol acrobatique, les partenaires s'élancent l'un vers l'autre à une vitesse vertigineuse; à tel point que l'on croirait presque qu'ils vont s'écraser au sol.
Fait assez inhabituel pour les accipitridés,le rituel se termine au sol par des courbettes, saluts, mouvements spasmodiques, battements d'ailes et exhibition de la tache bleue amènent à la fécondation.
Le couple se met alors à construire l'aire (le nid).
Ils ramassent des brindilles, des herbes, des plumes, des poils, tout matériaux qu'ils trouvent. Ils le construisent en forme de cuvette peu profonde et rudimentaire d'un diamètre de 60 à 130 cm.
Au mois de février, la femelle pond un unique œuf blanc, parfois ocre ou tacheté pesant entre 200 et 280 grammes; ce qui est relativement petit par rapport à la taille de l'espèce.



L'incubation va durer entre 52 et 56 jours selon les facteurs ambiants.
Les vautours mâles et femelles vont couver à tour de rôle.
Durant cette période ils ne mangeront pratiquement pas.
La nature fait bien les choses, en effet ces mois sont les plus rigoureux et la nourriture est rare; comme la couvaison leur prend une bonne partie de leur temps, ils n'ont pas beaucoup d'occasion de quitter le nid.
Par contre le beau temps et la fonte des neiges correspond avec la période d'éclosion se situant au mois d'avril. Période où apparaissent les cadavres des animaux morts durant l'hiver enfuis jusqu'alors sous la neige.
Le jeune naît les yeux fermés, il est nourrit de morceaux de viande régurgités par les parents.
Il se développe très vite puisqu'au bout d'une semaine seulement il a déjà doublé de poids et de taille.
Vers 2 1/2 mois il est presque recouvert de plumes.
Au bout de 70 jours l'oisillon commence à se servir de ses ailes mais ne prendra vraiment son envol que vers 110 à 115 jours. Les parents continueront à le nourrir quelques temps encore jusqu'au mois d'octobre.
Débute alors pour lui une longue période de nomade, il va ainsi vagabonder jusqu'à avoir trouvé un domaine qui lui convient.
Il atteindra sa maturité sexuelle vers l'âge de 4 ans.



Le jour est déjà levé depuis quelques heures lorsque le vautour se décide à quitter la paroi où il a passé la nuit. Il s'élance, emprunte les courants ascensionnels d'air chaud et commence à tournoyer à la recherche de nourriture.
Le moindre indice est un signe pour lui, une pie, un corbeau ou un milan posé sur une carcasse et c'est en piqué que le vautour atterrit non loin du cadavre.
S'ensuit alors la curée. Bien qu'il n'y aie pas de hiérarchie bien définie, il apparait que se nourrit en premier l'oiseau le plus belliqueux (sans doute celui ayant le plus faim); les autres attendent leur tour. De temps à autre un congénère essaye de s'emparer d'un morceau, un combat s'ensuit, le plus agressif prend alors possession de la carcasse.
La survie du vautour fauve dépend entièrement de l'homme.
Il y a quelques siècles celui-ci abattit des forêts entières pour faire des plaines découvertes où faire paître le bétail et développer les cultures.
Cela favorisa l'accroissement des vautours.

Malheureusement aujourd'hui les troupeaux ne transhument plus en liberté, la charrue alors silencieuse est remplacée par les tracteurs bruyants.
Les vautours privés de nourriture et de la tranquillité indispensable à leur reproduction commence à décliner.
Les bêtes mortes sont maintenant retirées des champs, brûlées ou enterrées recouvertes de chaux vive.
Le vautour meurt de faim bien souvent avant d'avoir atteint l'âge de maturité.



Les vautours alors essentiellement nécrophages commencent à tuer de temps à autre le bétail pour survivre.
Les écologistes refusent cette hypothèse et pourtant des vidéos à l'appui démontrent que c'est pourtant bien le cas.
Le chapitre des vautours fauve est bien loin d'être terminé malheureusement et pourtant voilà encore un sujet qui va faire couler beaucoup d'encre.

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MessagePosté le: Ven 13 Nov 2009, 10:33    Sujet du message: L'hippopotame amphibie Répondre en citant

Article N°03 du 13/11/2009

L'hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius)



Fiche signalétique

Ordre Artiodactyle
Famille Hippopotamidé
Longueur de la tête et du tronc 3,8 à 4,3 mètres
Longueur de la queue 50 cm
Poids 2,5 à 4 tonnes
Régime Herbivore
Longévité 40 à 50 ans

Au premier abord les hippopotames paraissent étroitement apparentés aux rhinocéros en raison de leur forme.
Sortez-les de l'eau, mettez lui une corne et c'est vrai qu'il pourrait y avoir une ressemblance mais ne vous y méprenez pas, elle s'arrête là.
L'hippopotame peut peser jusqu'à 4 tonnes, il s'inscrit au rang des plus grands mammifères terrestres à côté du rhinocéros blanc; immédiatement après l'éléphant.

Un animal terrestre qui vit dans l'eau.



C'est précisément l'élément liquide où il passe une bonne partie de sa vie qui lui a permis d'atteindre une telle corpulence et des formes si singulières.
Non seulement le milieu liquide participe à sa thermorégulation, processus complexe chez tous les géants, mais il le délivre aussi partiellement d'une partie de son propre poids.
La vie aquatique l'a doté d'une série de traits anatomiques qui mettent bien en évidence sa parfaite adaptation à cet élément.

Son corps: allongé et cylindrique se présente comme un énorme tonneau dont la tête pourrait être un simple prolongement.
Ses pattes: En formes de colonnes sont ridiculement courtes
Sa peau: Grosse peau nue légèrement lubrifiée et la structure des membres facilitent la natation.
Sa tête: Les yeux haut placés, les oreilles petites et très mobiles situées au sommet du crâne.

Permettent à l'animal de s'immerger en gardant au raz de l'eau toutes ses facultés sensorielles. Ainsi il peut voir, entendre et sentir tout en restant dans l'élément liquide.
Lorsqu'il se sent en danger, il s'enfonce silencieusement dans l'eau après avoir remplit ses énormes poumons.
Il peut ainsi rester en plongée pendant 5 à 8 minutes en moyenne bien que l'on aurait chronométré dans un parc zoologique un hippopotame effrayé s'immerger durant 29 minutes (à vérifier toutefois).
Grâce à sa corpulence, il peut aisément flotter dans les bourbiers profonds à l'abri des prédateurs.

Activités quotidiennes.



Les hippopotames passent les heures les plus chaudes de la journée dans l'eau, nageant discrètement ou se reposant.
Parfois ils exposent leurs dos et la partie supérieure de la tête au soleil. C'est alors qu'entre en jeu un mécanisme de protection solaire. Les glandes cutanées sécrètent un liquide légèrement visqueux de couleur pourpre d'où la croyance assez répandue que les hippopotames transpirent du sang.
Avec le coucher du soleil, l'hippopotame se décide à sortir de sa torpeur. Les mâles adultes chacun de leur côté vont se nourrir sur la terre ferme.
Les femelles ayant un petit de l'année en font autant.
Les jeunes et les autres femelles sortent en bande.
Ils peuvent parcourir en une seule nuit jusqu'à 30 Km pour se nourrir. La quantité de nourriture ingurgitée en une nuit peut varier entre 25 et 40 Kg selon le poids de l'animal adulte; ce qui n'est pas sans expliquer pourquoi dans certaines conditions ils sont considérés comme nuisibles aux cultures.

Rôle écologique

Le rôle de l'hippopotame dans l'écologie des fleuves est très important.
Dans les eaux stagnantes les détritus végétaux prolifèrent, de par sa masse considérable il bouleverse en permanence le fond de l'eau et dégage ainsi les obstacles qui gênent la circulation des eaux.
De plus en déféquant dans l'eau des végétaux incomplètement digérés, il fournit une nourriture en abondance à certains poissons.

Prédateurs.

Dans des conditions normales il n'a pas d'ennemis. Un adulte pourrait être menacé de temps à autre par un crocodile mais si une lutte venait à s'engager, il est vraisemblable que le crocodile serait mis en pièce.
Sur la terre ferme on a pu observer l'agression par quelques lions mais sans grands résultats vu la masse de l'hippopotame.
En revanche la situation est différente pour un jeune qui serait séparé de sa mère d'ailleurs, au cours de la première année le taux moyen de mortalité chez l'hippopotame avoisine les 20%.

Reproduction.



Il règne dans les mares et les cours d'eau une grande agitation et beaucoup de bruits.
Des cris extrêmements sonores et difficile à décrire résonnent, ce ne sont pas des rugissements mais un genre de ronflements et de grognements.
C'est la période de la reproduction, les mâles essayent d'attirer les femelles à eux.
Après une gestation variant entre 230 et 240 jours vient au monde un seul petit pesant 30 Kg et mesurant 1 mètre de long pour 50 centimètres de haut.
Pendant bien longtemps on a prétendu que les femelles mettaient bas dans l'eau; il n'en est rien ou alors exceptionnellement. Elles édifient un nid rudimentaire de quelques 10 à 12 m2 qu'elles nivellent en le piétinant.
Le plus grand nombre de naissances se produit à la saison des pluies, lorsque le degré d'humidité ambiant est le plus élevé.
Le jeune est déjà capable de marcher ou de nager après seulement 5 minutes de vie.
Il sera allaité durant de longs mois, tant sur la berge que dans l'eau.
Il deviendra à même de se reproduire vers l'âge de 7,5 ans.

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MessagePosté le: Ven 20 Nov 2009, 17:42    Sujet du message: Panthère des neiges Répondre en citant

Article N°04 du 20/11/2009

La panthère des neiges (Uncia uncia)



Identification.

Ordre Carnivores
Famille Félidés
Longueur de la tête et du tronc 1,2 à 1,5 mètre
Longueur de la queue 90 à 113 cm
Poids 35 à 55 Kg
Autres noms Léopard des neiges, once, irbis

Habitat.

La panthère des neiges habite généralement sur les terrains accidentés, comme les pentes raides, les falaises escarpées, les crêtes.
On la trouve généralement à des altitudes avoisinant les 3000 à 4500 mètres mais on a déjà pu l'observer plus haut, jusqu'à 5500 mètres.
Elle effectue des déplacements saisonniers au même rythme que ses proies.
Chaque panthère habite un territoire bien défini. Là où les proies sont abondantes, 30 à 65 Km2 lui suffisent, là où la nourriture est plus rare, elle peut avoir besoin d'un espace de chasse plus grand pouvant aller jusqu'à 1000 Km2.
Les territoires de plusieurs individus peuvent se recouvrir sans sans qu'il n'y aie de réel problèmes de cohabitation.
Sur une nuit elle peut effectuer un trajet d'une quarantaine de Km pour se rendre sur une autre partie de son territoire.

Caractéristiques physiques.



La panthère des neiges adulte pèse entre 35 et 55 Kg.
Tout chez elle est prévu pour vivre dans les conditions difficile qu'est la vie en montagne.

Son pelage de couleur blanche, gris clair et tacheté de motifs gris foncé à noir et de rosettes lui fait un excellent camouflage dans les rochers et lui permet de s'approcher très près de ses proies.

Sa fourrure dense et laineuse pouvant mesurer jusqu'à 12 cm de long sur le ventre la protège efficacement contre le froid.

Ses pattes très larges lui permettent de marcher facilement sur la neige. De plus elles sont courtes à l'avant et longues à l'arrière, ce qui lui donne un maximum d'agilité pour se mouvoir dans les pentes abruptes et les saillies étroites.
Ses longues pattes arrière lui permettent de faire des bonds jusqu'à 6 fois sa longueur. Elle peut donc ainsi sauté à des distances avoisinant les 10 mètres de longueur et 3 à 4 mètres de hauteurs.

Sa longue queue lui sert de balancier pour se tenir en équilibre dans son habitat très escarpé de plus, au repos elle lui sert d'écharpeen s'en recouvrant le corps et la tête pour se tenir au chaud.

Sa cavité nasale large lui permet de réchauffer l'air respiré avant qu'il n'arrive dans les poumons, sa capacité thoracique élevée lui permet de respirer facilement là où l'oxygène est assez rare.

Tout chez les panthères des neiges est fait pour qu'elle soit une des meilleures prédatrices des montagnes asiatiques.

Menu du jour.



La panthère des neiges consomme de petites proies comme des marmottes, pikas, lièvres et d'autres petits rongeurs mais également des oiseaux comme la perdrix.
Elle mange également des proies beaucoup plus grosses comme les mouflons, les chèvres sauvages, les cerfs, les gazelles, les serows et autres gorals, takins ou sangliers.
Lorsque de telles proies sont tuées elle va mettre 3 à 4 jours à les dévorés, venant manger à plusieurs reprises dans la même journée jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
Elle restera à proximité pour protéger la carcasse des vautours et corbeaux.
En général 2 gros gibiers par mois lui suffisent.
Comme tout les félins, elle s'approche très prudemment de sa proie et bondit très rapidement lorsqu'elle se trouve à bonne distance.

Comportement.

La panthère des neiges est crépusculaire, active au levé et au coucher du soleil.
Très discrètes et timides elles sont très difficiles à observer.
Plutôt solitaire, on peut cependant les voir en couple lors de l'accouplement ou en famille (la mère avec ses petits).
Solitaires, elles communiquent surtout à distance en marquant leur territoire en grattant le sol de leurs pattes arrières laissant ainsi un trou et un petit monticule de terre.
Elles utilisent leurs excréments comme marqueurs olfactifs ou en projetant de l'urine sur les rochers, à hauteur des narines de ses congénères.

Reproduction.



La saison des amours s'étend de janvier à mars. Mâles et femelles ne resteront ensemble que durant cette courte période, le mâle ne s'occupant pas de l'éducation des petits.
La gestation durera entre 93 et 110 jours. Les petits naîtront en juin juillet. La portée comptera alors 2 ou 3 petits bien qu'elle peut aller jusqu'à 7 jeunes; mais peut improbable tellement il est difficile d'élever et de nourrir autant de petits dans les conditions extrêmes que l'on connait en montagne.
Les petits naissent aveugles et ne les ouvriront qu'à 7 jours.
Ils pèsent à la naissance entre 320 et 780 grammes, prenant environ 48 gr par jour.
Ils resteront avec leur mère durant 18 à 22 mois après quoi ils la quitteront.
Vers 2 mois ils commencent à manger de la nourriture solide.
Vers 3 mois ils suivent leur mère partout et commence alors l'apprentissage de la chasse.
La maturité sexuelle est atteinte vers 2 ou 3 ans chez la femelle et vers 4 ans chez le mâle.
L'accouplement n'aura lieu que tout les 2 ans en raison de la durée de l'éducation des jeunes.
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MessagePosté le: Mer 25 Nov 2009, 19:52    Sujet du message: Edition Spéciale Répondre en citant

Édition spéciale.

Voici un sujet qui vaut bien une édition tout à fait spéciale.

Un point qui caractérise le mammifère est bien sa température corporelle qui avoisine généralement les 36 à 39°.
Bien que certains animaux comme les jeunes, les monotrèmes, les marsupiaux, les xénarthres ou les animaux qui hibernent son capable de faire varier leur température, celui-ci est bien plus étonnant encore.

Myotragus balearicus, une petite chèvre ayant vécu sur les îles Baléares jusqu'à l'arrivée d'Homo sapiens est le seul mammifère ayant comme caractéristique unique d'avoir le sang froid.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cet étrange animal, je vous conseille d'aller voir sur ce site.
La lecture de cet article est vraiment surprenant.

Bonne lecture et à vendredi pour un nouvel article Razz
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MessagePosté le: Ven 04 Déc 2009, 9:12    Sujet du message: Répondre en citant

Article N°05 du 27-11-2009

Ours polaire (Ursus maritimus)

Classification.

Ordre Carnivores
Famille Ursidés
Longueur de la tête et du tronc 2 à 2,5 m
Longueur de la queue 8 à 12 cm
Hauteur au garrot 1,2 à 1,6 m
Poids 400 à 450 Kg- 800 Kg maximum
Régime Omnivore à prédominance carnivore
Longévité 35 ans environ


© Pilon.D

Caractéristiques physiques.

L'ours polaire est parfaitement adapté à son milieu (régions arctiques). Vivant sur des étendues dépouillées et inhospitalières appelées à juste titre "désert blanc".

Une fourrure blanche au teint jaunâtre variant de 5 à 15 cm lui permet de se camoufler lorsqu'il chasse.
Les poils de cette fourrure ne sont pas pigmentés en blanc mais bien incolores; c'est la réflexion de la lumière qui lui donne cette couleur blanche.
La fourrure absorbant les rayons ultraviolets lui donne le teint jaunâtre.

L'ours polaire est protégé par une couche graisseuse d'environ 9 cm qui le protège du froid.

La peau de l'ours polaire est noire ce qui lui permet de mieux concerver sa chaleur corporelle.

La structure particulière de ses pattes lui permet de se mouvoir sur les sols glissants ainsi que de nager parfaitement.
La voûte plantaire légèrement palmée est recouverte de petits poils mais également de petites excroissances et de creux qui agissent comme des ventouses.
Cette voûte plantaire accompagnée de grosses griffes lui permettent de se mouvoir jusqu'à une vitesse de 30 Km/h.


© Pilon.D

Comportements.

Généralement solitaire, l'ours polaire peut parfois être vu en compagnie de ses congénère lorsque la faim se fait sentir et qu'une carcasse d'un gros animal est découverte.
Il mène une vie d'errance assez étrange sur la banquise.
Pouvant parcourir plusieurs centaines de Km sur le bord de la banquise à la recherche de nourriture, il n'est pas rare de le voir nager sur de longues distances. Certains spécimens ont été aperçus à plus de 300 Km de la côte et loin de tout refuge flottant. Ceci tient au fait que l'ours polaire a la capacité de se reposer ainsi que de dormir dans l'eau.
Contrairement à ses cousins, l'ours polaire n'hiberne pas vraiment. Seul les femelles gravides le font, les mâles et les femelles non encore mâtures passent la mauvaise saison sur la banquise ne s'aménageant des abris temporaires que lorsque le temps est particulièrement mauvais.
Pour les femelles le faisant, elles aménagent un édifice ovale de 2 à 2,5 m de largeur et d'une hauteur d'1,5 m avec une voûte tassée. La communication avec l'extérieure s'effectue au moyen d'un tunnel de 50 cm à 1 m de diamètre dont la longueur varie généralement de 30 cm à 3 m; certains tunnels pouvant toutefois atteindre une longueur de 6 m.

Nourriture et chasse.

Durant les longs mois d'hiver, son régime est essentiellement carné.
Ses proies de prédilection étant les phoques qu'il guette auprès des cheminées d'aération par lesquelles les mammifères marins viennent respirer. Il les traque également au moment des mises bas lorsque les petits sont encore incapables de se sauver à la nage et lors de la mue.
Il chasse indifféremment en mer ou sur terre.
Il se livre à une approche masquée facilitée par la couleur de son pelage qui le rend parfaitement invisible sur les étendues blanches ou alors plonge silencieusement sans provoquer la moindre éclaboussure ni la plus petite vague, se tient immergé un moment pour sortir subitement ne laissant pas le temps à sa victime pour réagir.
Il la tue en lui assenant un violent coup de patte sur le crâne et l'achève d'une morsure soit à la carotide soit à la nuque.
Malgré sa force, l'ours polaire ne s'attaque jamais aux morses mâles adultes bien qu'il s'en prennent toutefois aux femelles plus petites ou aux jeunes.

En été lorsque la glace fond et qu'il n'est plus possible de vivre sur la banquise, ils rejoignent la terre ferme et changent d'habitudes alimentaires.
Ils deviennent alors végétariens, ingérant une énorme quantité de lichens, d'herbes ou de baies.
Toutefois ils n'abandonnent pas complètement leur régime carné, capturant de nombreux rongeurs, des oiseaux marins, leurs œufs et poussins.



Reproduction.

Les couples d'ours polaires ne durent pas au-delà de la période d'accouplement qui a lieu généralement au mois d'avril.
La gestation durera de 8 à 9 mois.
L'ourse ne donnera naissance à un voir 2 petits.
A la naissance les oursons naissent sourds et aveugles et pèsent entre 500 et 600 grammes, ils sont couverts d'un pelage court et clairsemé et se nourrissent uniquement du lait maternel.
Ils commencent à entendre à 26 jours et couvrent la vue à un mois environ, ils marchent à 1 mois et sont sevrés à 3 mois.

Au début du mois de mars les femelles qui s'étaient cloîtrées en octobre, commencent à sortir en compagnie de leur progéniture née en décembre ou en janvier.
Pendant quelques temps encore, la famille rejoindra la tanière pour passer la nuit ou se mettre à l'abris du danger.
Lorsque l'ourson sort pour la première fois il pèse déjà entre 8 et 20 Kg et mesure entre 22 et 40 cm au garrot.
Il restera auprès de sa mère pendant un an ou deux puis ils se sépareront lorsque la mère sera à nouveau réceptive.
Ils atteindront leur maturité sexuelle entre 2,5 et 5 ans et vivront environ 35 ans.
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MessagePosté le: Ven 11 Déc 2009, 9:28    Sujet du message: Répondre en citant

Article N°06 du 04-12-2009

Orque (Orcinus orca)


Classification.

Ordre Cétacés
Famille Delphinidés
Longueur du mâle 6 à 9 m
Longueur de la femelle 5 à 7 m
Poids du mâle 4 à 8 tonnes
Poids de la femelle 2,5 à 5 tonnes
Régime Carnivore


© Pilon D

Caractéristiques.

Avec leur taille imposante et leurs marques noires et blanches les orques ou épaulards, appelés également baleines tueuses, sont facilement reconnaissables.
Certains mâles atteignant une taille de plus de 9 mètres de long ont une nageoire dorsale aussi haute qu'un homme, elle peut atteindre une hauteur de 2 mètres.
Le plus grand des dauphins est aussi le plus redoutable carnassier des océans.
Les capacités physiques de l'orque sont également surprenantes: leur vitesse de croisière se situe généralement entre 10 et 13 Km/h mais ils sont capables de faire des pointes allant jusqu'à 50 Km/h, ils sont capables de sauter hors de l'eau en effectuant des bonds de 13 m de longueur et de 1,50 mètre de hauteur.
Les orques sont pourvus de 40 à 50 dents massives plantées à quelques centimètres au dessus de leur gencives et s'imbriquent les unes dans les autres leur donnant ainsi la possibilité de maintenir fermement des proies assez importantes.
La longévité des orques mâles est de l'ordre des 60 ans tandis que celui des femelles est voisine des 90 ans.

Vie sociale et reproduction.


© Pilon D

En hiver les orques vivent dans des sociétés matriarcales dirigées par la femelle la plus âgée. Les mâles patrouillent de part et d'autre du groupe mais restent en communication avec les autres membres. Ces groupes peuvent alors varier de 20 à plus de 200 individus.
Au printemps et en été, quand les orques retournent dans les eaux côtières, les grands groupent paraissent se défaire et leurs membres cherchent leur nourriture seuls ou en petits groupes comprenant d'ordinaire de 2 à 5 individus. Les animaux solitaires sont de jeunes mâles ou des mâles adultes.
Les accouplements ont lieu tout les 5 à 6 ans en hiver lors des grands rassemblements, ce qui explique pourquoi malgré les groupes assez restreint en temps ordinaire ils n'ont pas de problèmes de consanguinité.
Les femelles sont sexuellement mâture à l'âge de 8 ans tandis que les mâles le sont vers les 12 ans.
Après 12 à 16 mois de gestation, les femelles mettent bas un seul petit faisant déjà 2 à 3 de long et ressemblant déjà aux adultes.

Nourriture et techniques de chasse.

L'alimentation de l'orque est constitué de saumons du Pacifique, de harengs, maquereaux, cabillauds, céphalopodes et mammifères marins tels que les phoques et parfais également de baleines.
Ils doivent pour survivre ingérer quotidiennement environ 3% de leur poids en nourriture.

Pour les poissons, les orques chassent en coopérant entre eux et adaptent leur stratégie aux situations qui se présentent. La technique souvent utilisée consiste à guider leur proie en frappant l'eau de leur queue, les poissons ainsi acculer en banc serré ne savent plus se sauver. Les orques attaquent alors chacun leur tour attrapant ainsi quelques poissons.

Lors de la chasse des mammifères marins, les orques travaillent également ensemble. Chassant marsouins ou phoques gris.
Pendant la phase de recherche ils émettent des sifflements qui sont comme la signature de chaque individu et permettent de se situer mutuellement. Dès qu'une proie est située ils deviennent parfaitement silencieux. Lors de l'assaut final ils poussent des cris surexcités qui permettent de coordonner l'attaque et plongent ainsi leur proie dans une terreur et une confusion encore plus grande.


© Pilon D

Les proies les plus grosses sont percutées de manière répétée par-dessous ou frappées par la queue de l'orque. Ensuite ils sont attirés dans l'eau et noyés.
Une fois qu'il a réussi à saisir sa proie, l'orque doit se battre pour ne pas la perdre. Un phoque peut peser plusieurs centaines de kilos et possède de nombreuses dents pointues d'où les cicatrices que l'on rencontre souvent sur leur nageoire dorsale.

Les phoques plus petits ou les marsouins quant à eux sont frappés à l'aide des nageoires postérieures ou de la queue de l'orque jusqu'à ce que la mort s'ensuive et que le corps éclate, prêt ainsi à être dévoré. Lors de ce processus les orques adultes encouragent souvent les plus jeunes à prendre la relève une fois la proie assommée et affaiblie permettant ainsi aux jeunes d'acquérir de l'expérience.

Une autre technique consiste à faire tomber le phoque des rochers. Les orques arrivent en groupe et au dernier moment virent brutalement d'un côté. La force de leur énorme corps et de leurs nageoires dorsales crée une vague qui fouette le rocher et emporte le phoque à l'eau en l'assommant.
L'orque prévoit l'endroit ou la proie va tomber et planifie ainsi son attaque avec une telle précision qu'il n'a nul besoin de la poursuivre dans l'eau.

Il arrive pour les orques vivant dans les mers ouvertes de s'attaquer aux baleines pour la graisse qu'ils ont sur les flancs et d'autres parties tendres, mais pour vaincre de tels animaux ils ont besoin de renfort qu'ils rameutent en émettant des sifflements sonores.
Ils dévorent alors les baleines alors qu'elles sont encore vivantes, ils les tuent d'ailleurs même rarement.
Les baleines peuvent ainsi s'échapper en plongeant dans une dépression profonde du fond marin, hors de portée des orques.


© Pilon D
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dan65
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MessagePosté le: Ven 18 Déc 2009, 8:46    Sujet du message: Répondre en citant

Article N° 07 du 11-12-2009

L'écologie

Terme trop souvent lié aux mouvements de protection de la nature, de sauvegarde des espèces et j'en passe, l'écologie est avant tout une science.
Une science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent, qui décortique et met en perspective tout les paliers d'organisation du vivant tels:

Les écosystèmes
La biosphère
L'adaptation
La biodiversité
La naissance des espèces
L'évolution
La sélection naturelle
La biogéographie
La théorie de l'évolution
La biotechnologie.

Les écosystèmes:
Qu'est-ce qu'un écosystème?
Un écosystème est la réunion d'un ensemble d'organismes qui peuplent un milieu et d'un ensemble de facteurs comme la lumière, la t°, l'eau, le sol, etc... de celui-ci.
Il peut être réduit à une masse d'eau, un tronc d'arbre, comme formé par une vaste étendue d'eau comme la savane.
Les différents écosystèmes sont:

Forêts tempérées
Forêts tropicales
Milieux ouverts
Déserts chauds
Déserts froids
Montagnes
Les eaux dormantes
Le littoral océanique
Les océans
Le monde souterrain

Étudions un peu chaque écosystèmes:

1° Les forêts tempérées


© Tom Harpel

Les forêts recouvrent près de 30% des terres émergées.
Chaque type de forêt possède une structure, une flore et une faune particulière qui dépend du climat, du sol, de l'altitude et de l'action humaine.
Les forêts tempérées à feuillus couvrent environ 7 millions de km2 dans l'hémisphère Nord. On les retrouve dans la région ou la température fluctue considérablement et où elles sont bien arrosées toute l'année.
Ces forêts sont constituées principalement de chênes de hêtres en Europe; d'érables, de hêtres, chênes, noyers en Amérique du Nord.
Hormis le fait d'avoir diminué la surface forestière, l'homme en a également modifié sa constitution.
Dans les forêts anciennes les arbres de grande taille, plus âgés, contribuent à l'établissement d'un microclimat très stable et plus humide que dans les jeunes forêts. Ces conditions permettent à de nombreuses plantes et animaux de se développer là où ils ne résisteraient pas à des conditions de climat plus rude des jeunes forêts. De plus la taille des arbres multiplie l'espace vertical disponible.
Dans ces forêts anciennes l'on rencontre des arbres morts qui sont autant d'écosystèmes.
Les forêts américaines paraissent menacées mais les forêts européennes le sont plus encore par l'exploitation forestière. Les vieux arbres feuillus sont remplacés par des résineux à croissance rapide.
En Europe près de 1500 espèces de champignons et autant de coléoptères semblent liés aux vieilles forêts. 1/4 des champignons et plus de la moitié des coléoptères sont directement menacés par la destruction du milieu.
L'impact se fait également sentir chez les grands mammifères. Les forêts anciennes sont plutôt peuplées de cerfs et de sangliers alors que dans les jeunes forêts la prédominance est au chevreuil.
Que dire des insectes qui subissent une terrifiante hécatombe. Sur des milliers d'espèces qu'abritaient les forêts européennes, beaucoup semblent avoir définitivement disparues.

2° Les forêts tropicales



Les forêts tropicales humides représentent presque le tiers des forêts du monde et environ 7 % de l'ensemble des continents, elles abritent plus de la moitié des espèces terrestres.
Chaque hectare de la forêt tropicale peut compter plus de 300 espèces d'arbres.
Les végétaux et les animaux se répartissent l'espace de manière verticale.
La stratification est en effet importante en forêt équatoriale.
Lorsque l'on descend depuis le sommet la température passe de 32°C à 27°C, l'humidité relative de 30 à 80% et l'éclairement diminue d'un facteur 1000.
Entre la cime des arbres et le sol se développent des mondes superposés.
A 50 mètres de hauteur la strate supérieure est composée d'arbres géants dont les troncs sont renforcés à la base par des contreforts ou des racines aériennes.
A 15 ou 20 mètres les branches des plus petits arbres ombragés par les géants qui les empêchent de pousser forment une strate supplémentaire.
Enfin la strate herbacée principalement constituée de fougères colonise le sol, lequel avec ses 10 à 100 mètres d'épaisseur est le plus épais et le plus humide du monde.

3° les milieux ouverts



Sur tout les continents existent de vastes étendues aux paysages monotones. Dans ces prairies, steppes, toundras ou savane poussent généralement des herbacées, mets de choix pour les grands herbivores.
Les prairies et les steppes se développent dans les régions tempérées et froides sur 46 millions de km2 soit près du quart de la surface des continents.
Caractéristiques de ces régions: hivers secs et froids suivis d'étés chauds et humides.
Les steppes d'Asie hébergent de nombreux mammifères fouisseurs. En l'absence d'arbres dans ces régions les oiseaux nidifient au sol et sont souvent adaptés à la course.
Les toundras s'étendent plus au nord. Le sol gelé 9 mois par an ne dégèle qu'en surface, le drainage étant totalement impossible se forment donc de vastes marécages où pullulent les moustiques. Dans ces régions on trouve surtout des arbrisseaux nains, des tourbières, mousses et lichens.
Dans les régions chaudes les savanes couvrent elles aussi des surfaces très étendues. Ici le climat est sec et chaud. Quelques rares arbres y poussent. Nous n'y trouvons principalement que des herbacées où évoluent les grands herbivores, chassés par des carnivores tel le lion, le léopard et le guépard.

4° Les déserts chauds



Quel que soit les déserts, ces lieux sont caractérisés par leur extrême aridité; les déserts chauds comptent parmi les milieux les plus hostiles à la vie. Pourtant de nombreuses espèces de plantes et d'animaux ont su s'adapter à la chaleur et au manque d'eau.
Pour survivre dans les déserts chauds les plantes et les animaux présentent des adaptations physiologiques et morphologiques particulières.
Certaines plantes comme le cactus limitent les pertes d'eau grâce à leurs feuilles réduites transformées en épines et stockent de grandes quantités d'eau dans leur tige. D'autres ont un cycle de reproduction extrêmement court. Les graines sont capables de rester en dormance pendant plusieurs années de sécheresse et germer et fleurir en quelques heures après une averse.
Les gros animaux sont plutôt rares car il leur est difficile d'évacuer la chaleur.
Beaucoup d'animaux possèdent des organes de dissipation thermique tels que de grandes oreilles ou des pattes allongées qui les éloignent de la chaleur.
Pour se mouvoir sur un sol dont la température peut atteindre 60°C, les extrémités des membres des plus gros animaux sont protégés par des coussinets, poils ou sabots.
Chez les animaux adaptés à la chaleur, le rythme d'activité est bien souvent inverse. Ils s'activent la nuit et mettent bas l'hiver.

5° Les déserts froids



D'immenses déserts glacés s'étendent aux pôles. Le sol y est pauvre surtout représenté par des mousses et des lichens qui nourrissent quelques herbivores dont le lièvre arctique, le caribou ou encore le boeuf musqué.
Par contre la mer y est fort riche et y alimente de nombreux animaux marins. Le plancton végétal y abonde et nourrit de grandes populations de krill. Ces invertébrés sont à la base des chaînes alimentaires des régions polaires.
Si l'on ne retrouve ni reptile ni amphibien c'est que seuls les animaux capables de produire de la chaleur pour maintenir leur température corporelle à un niveau supérieur à la température ambiante parviennent à lutter contre le froid.
Il est à noter que sans cette faculté de maintenir une température corporelle aucune vie n'est possible à des températures voisinant les moins 20°C et allant même jusqu'à moins 90°C au coeur de l'Antarctique.

6° Les montagnes


© wikipedia.org

En montagne la vie s'échelonne par étages, mais au fur et à mesure que l'on grimpe en altitude le nombre d'espèces se réduit.
Celles qui vivent à proximité des sommets sont très bien adaptées au froid et surtout au manque d'oxygène.
Dans les montagnes africaines, comme au mont Kenya par exemple, culminant à 5200 mètres, la flore et la faune se répartissent par étages.
De la savane jusqu'à l'étage afro alpin s'échelonne des acacias, des arbres forestiers, bambous, lichens et mousses.

7° Les eaux dormantes


© Logan Aaron

Des flaques d'eau aux grands lacs, en passant par les marais et les lagunes, les plans d'eau dormante sont de toutes tailles.
Ils se rencontrent dispersés à la surface des continents, sous toutes les latitudes et à toutes les altitudes.
Le moindre fossé humide, le plus petit étang héberge une flore et une faune particulière sensible aux éléments externes.
Alimenter par les eaux courantes et les précipitations, les eaux dormantes se chargent de substances organiques et minérales (gaz carbonique, azote, oxygène, ...) au contact de l'air et des sols.
L'évaporation concentre ces éléments et peut provoquer la formation de sels, en particulier de Chlorure de Sodium.
Les roches voisines également apportent des minéraux essentiels aux organismes.
Les variations de la composition chimique des milieux aquatiques continentaux influent donc sur leur stabilité. La lumière également y conditionne la vie des organismes.
De par toutes ces composantes l'équilibre qui s'est créé dans ces eaux entre la faune et la flore y est très fragile.


8° Le littoral océanique




L'océan est presque vide.
La vie marine se concentre principalement sur le littoral, dans la zone côtière comprise entre la limite supérieure des grandes marées et la profondeur à laquelle l'eau est remuée par les vagues. La vie y est conditionnée par le balancement des marées, le degré de pénétration de la lumière dans l'eau et la nature des sols.
Les côtes rocheuses, sableuses ou vaseuses hébergent ainsi des organismes très différents.
Généralement les espèces se répartissent verticalement sur différents étages, selon leur résistance à la sécheresse et leurs exigences en matière d'ensoleillement.
Les côtes vaseuses, constituées de sédiments très fins est plutôt pauvre par sa biodiversité car la vase gêne la circulation de l'eau et de l'oxygène. Mais les espèces qui tolèrent ce milieu parviennent à former de larges populations.
Sous les tropiques, le littoral vaseux peu prendre l'aspect d'une véritable "forêt amphibie": la mangrove. Les palétuviers aux immenses racines y habitent une faune très diverse.
Sous les récifs coralliens du littoral de continents tropicaux la biodiversité marine est encore plus riche.
Les biologistes ont identifiés des dizaines de milliers d'espèces aux abords des récifs coralliens, et ce chiffre est certainement bien en dessous de la réalité.

9° Les océans



Accrochés sur les rochers, posés sur les fonds, nageant en pleine eau, de la surface jusqu'aux abysses; une multitude d'êtres vivants peuplent les océans. Le paysage, l'éclairement, la température et les courants marins conditionnent leur vie.
Les océans recouvrent 71% de la surface du globe. Cette gigantesque masse d'eau, qui stabilise le climat mondial et régule les cycles chimiques, héberge une foule d'organismes jusqu'à plus de 11.000 mètres de profondeur.
Les reliefs nettement plus marqués dans les océans que sur les continents s'organisent en 4 régions principales en fonction de la profondeur.
Le plateau continental de 0 à 200 mètres
Le talus continental qui descend en pente douce jusqu'à 2000 mètres
La plaine abyssale qui s'enfonce jusqu'à 6000 mètres
La zone hadale ou ultra-abyssale avec ses fosses très profondes
Le phytoplancton, dépendant de la lumière, reste près de la surface. Aussi de nombreux organismes doivent remonter des profondeurs pour s'en nourrir. Chaque jour des crustacés parcourent plus de 600 mètres. Ils remontent la nuit pour se nourrir et descendent la journée. Eux-mêmes servent de repas à d'autres espèces. De cette manière, des chaînes alimentaires s'établissent jusqu'à 6000 mètres. Mais au fur et à mesure que l'on s'approche des abysses, la quantité de nourriture disponible diminue. Les carnivores disparaissent. Au plus bas de la plaine abyssale la matière organique morte devient l'unique source de nourriture et les êtres vivants s'y font de plus en plus rares.

10° Le monde souterrain




Les rayons du soleil ne parviennent pas sous terre.
Dans les grottes il n'y a donc ni végétaux ni algues pour alimenter les animaux.
Pourtant une étrange faune peuple le monde souterrain dans une obscurité absolue.
Au fond des puits, les conditions sont extrêmement stables. Le degré d'humidité avoisine généralement 100% et la température est celle de la moyenne annuelle des températures de surface, avec des variations dépassant rarement plus de 0,1°C.
Pour vivre les cavernicoles tirent leur énergie des matières organiques produites en surface et transportées sous terre par les cours d'eau ou les eaux d'infiltration. Les animaux qui arrivent accidentellement dans les grottes améliorent le menu.
Le métabolisme des cavernicoles est très ralenti et leur impose une croissance allongée et des mouvements lents, mais leur offre aussi une grande longévité et une exceptionnelle résistance au jeûne prolongé.
Les cavernicoles sont aveugles, pourtant au début de la croissance ils ont des yeux qui par la suite régressent et s'enfoncent sous la peau, laquelle en l'absence des rayons du soleil est dépigmentée.

La biosphère:
Le terme "biosphère" créé en 1875 par un géologue autrichien désigne à l'origine tout ce qui constitue le monde vivant.
Plus tard on y englobera aussi les composants physico-chimique du milieu avec lesquels ces êtres vivants interagissent.
La biosphère est donc un gigantesque ensemble qui regroupe tout les écosystèmes du globe. Son fonctionnement se traduit par des transferts continuels d'énergie et de matière entre le milieu et les organismes eux-mêmes d'autre part.
La biosphère est principalement constituée par les éléments chimiques du vivant: l'oxygène et l'hydrogène qui forment l'eau mais aussi le carbone; élément de base de la matière organique, l'azote, le phosphore et dans une moindre mesure le soufre et le fer.
Les diverses interactions entre les composants de la biosphère assurent un recyclage permanent de ces éléments qui alternent entre l'état minéral et l'état organique.
Si certains circulent sans cesse, d'autres restent temporairement indisponibles parce qu'ils sont notamment contenus dans les sédiments marins.
Ainsi tout les éléments impliqués dans la biosphère décrivent des cycles passant d'un réservoir à un autre pour finalement revenir dans le réservoir initial.
Les cycles sont dits biogéochimiques. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable, tout au moins en dehors des interventions humaines.

L'adaptation:
Les êtres vivants disposent de divers mécanismes qui leur permettent de s'adapter à un environnement particulier ou de survivre à ses éventuels changements.
Tandis que certains se contentent d'ajuster leur comportement, d'autres montrent au contraire des adaptations morphologiques très poussées.
Les scientifiques ont ainsi défini trois degrés d'adaptation, caractérisées par une inféodation toujours plus forte de l'organisme à son milieu.
Voici ces trois degrés:

L'acclimatation: Un être vivant est acclimaté à un nouvel environnement s'il peut y vivre et s'y reproduire. L'acclimatation est possible si les nouvelles conditions du nouvel environnement sont proches de celles du milieu d'origine, ou si l'espèce à laquelle appartient l'individu acclimaté est capable de tolérer d'importantes variations de milieu. Nombre d'espèces introduites par l'homme loin de leur région d'origine, volontairement ou accidentellement, se sont parfaitement acclimatés, comme le cerf axis, originaire de l'Inde, dont il existe des populations semi sauvages en Europe et en Australie.

L'accommodation: Contrairement à la simple acclimatation, l'accommodation implique en plus des réactions psychologiques ou comportementales permettant à l'individu de s'accorder avec son milieu. Ainsi, les lézards changent de position selon l'intensité du soleil pour limiter les variations de leur température interne (accommodation comportementale), tandis qu'en réponse au froid, les poils des mammifères se dressent pour enfermer de l'air qui se réchauffera rapidement (accommodation physiologique). Les chevaux du désert du Namib, descendants des chevaux abandonnés au début du siècle par les colons, constituent un exemple spectaculaire d'accommodation permanente. Pour survivre dans cette région très difficile, ils se déplacent la nuit, peuvent rester plusieurs jours sans boire et leurs reins ont une capacité exceptionnelle à retenir l'eau.

L'adaptation: Dans l'adaptation proprement dite, c'est l'espèce entière qui est adaptée et pas seulement l'individu. Grâce à un équipement génétique particulier, l'organisme présente des caractères morphologiques et physiologiques qui lui permettent de survivre dans son environnement. Le dromadaire, contrairement aux chevaux de Namib est fondamentalement adapté à l'environnement désertique. Il accumule dans sa bosse des réserves de graisse qu'il peut, grâce à un métabolisme particulier, convertir en une quantité d'eau équivalente.

La biodiversité:

En 1758 Carl Von Linné, premier classificateur moderne décrit plus de 9000 plantes et animaux.
A l'heure actuelle on a recensé à peine 2 millions d'espèces alors que le nombre réel serait compris entre 5 et 30 millions.
On peut aujourd'hui brosser un portrait approximatif de la diversité biologique. Les plantes à fleurs dominent le règne végétal et plus de la moitié des espèces animales sont des insectes. Les champignons et les micro-organismes paraissent extrêmement nombreux mais restent fort mal connus.
Les espèces tropicales seraient deux fois plus nombreuses que celles des régions tempérées.
La diversité biologique est cependant bien plus grande dans le milieu terrestre que dans les océans.

La naissance des espèces:


Le processus par lequel une espèce engendre deux ou plusieurs espèces distinctes est appelée spéciation.
La spéciation géographique est la plus fréquente. Elle se produit lorsqu'un obstacle (montagne, océan, désert,...) se dresse sur l'aire de répartition d'une espèce.
Les populations séparées tendent peu à peu à devenir distinctes, surtout si les conditions climatiques régnant de part et d'autre de cette frontière naturelle sont différentes. Au bout d'un certain temps, les individus des deux populations ne peuvent plus se reproduire entre eux, même si la barrière géographique disparaît (ils ne sont plus sexuellement attirés les uns aux autres, leur saison des amours ne coïncide plus, l'accouplement entre les membres n'engendre plus de descendance viable, ou bien les hybrides sont normaux mais restent stériles, etc...). Les deux populations sont devenues des espèces distinctes.
De nouvelles espèces peuvent aussi apparaître par spéciation sympatrique. Dans ce cas, l'isolement reproductif n'est pas d'origine environnementale, mais plus souvent d'origine génétique. Il se produit chez des individus partageant un même territoire. Une modification brutale et aléatoire des caractéristiques génétiques apparaît chez un individu, généralement à la suite d'une mutation ou d'une multiplication accidentelle du nombre de chromosomes. La reproduction de cet individu avec un membre de la population mère étant voué à l'échec, l'isolement reproductif est immédiat.
Cette spéciation est impossible chez les grands animaux dont la reproduction nécessite toujours le concours de deux individus.
Selon certains biologistes, la spéciation sympatrique peut aussi chez quelques animaux (insectes notamment) découler de la manière dont les espèces exploitent les ressources.

L'évolution:
La sélection naturelle est le mécanisme fondamental de l'évolution des espèces: les individus les mieux adaptés à leur milieu survivent plus longtemps que les autres et engendrent plus de descendance.
Au départ, l'apparition d'un quelconque caractère est aléatoire. La sélection naturelle ne retient ce caractère que s'il représente un avantage pour celui qui le possède. La notion d'avantage dépend du milieu, car un caractère bénéfique dans un certain milieu peut constituer un handicap dans un environnement différent. L'évolution est donc initialement due au hasard, puis est conditionné par l'environnement. Il n'est donc pas surprenant de trouver dans un même milieu, au terme de cette sélection naturelle, des organismes non apparentés présentant des caractéristiques ou une morphologie semblable.
Les biologistes ont extrait plusieurs "lois". Ainsi, les mammifères vivant sous les climats froids tendent à avoir une taille plus grande, une morphologie plus compacte et des appendices (museau, queue,pattes,oreilles) plus courts que les espèces vivants sous les climats chauds.
Une autre "loi" prédit que les espèces de grands animaux contraintes de vivre sous un territoire restreint (îles) voient leur taille diminuer fortement.

La sélection naturelle:
Variation, reproduction et hérédité. Tels sont les trois piliers de la sélection naturelle.
L'évolution biologique peut être définie comme une modification de la composition génétique d'une population au cours du temps.
Pour que cette modification intervienne il faut qu'un caractère, gouverné par un équipement génétique particulier, apparaisse au hasard chez un individu de la population. Quand l'individu en question (animal, plante ou micro-organisme) se reproduit, il transmet ce caractère à sa descendance suivant les lois de l'hérédité. C'est sur cette base qu'agit la sélection naturelle. Car si le nouveau caractère confère à l'individu un avantage, il augmente plus de descendants que ses congénères, l'individu porteur du nouveau caractère le propage dans la population.
En revanche, si le nouveau caractère est handicapant, l'individu qui est porteur peut mourir ou avoir des difficultés de reproduction. Il ne transmet donc pas son caractère, qui est alors éliminé de la population.
La sélection naturelle retient et élimine certains caractères.

La biogéographie:
La biogéographie étudie la répartition des espèces à la surface du globe.
Deux approches, l'une historique s'intéresse aux circonstances passées qui ont déterminés les habitats des divers groupes d'organismes. Elle tente de reconstituer "l'histoire" des espèces. Où et quand elles sont apparues? Ce sont-elles déplacées par la suite? Comment? Quel chemin ont-elles suivi? Ceci nécessite de bien connaître les espèces fossiles et L'histoire géologique de la Terre.
Outre la position des continents, la répartition géographique des espèces dépend aussi des grands obstacles actuels (chaînes de montagne, déserts, mers, etc...) qui empêchent les êtres vivants de se dispenser. C'est l'objet de la biogéographie écologique, qui cherche par ailleurs à comprendre l'influence des interactions entre les espèces sur leur répartition et leurs migrations actuelles.
En effet le nombre et la qualité des espèces présentes dans une région résulte d'un équilibre entre le taux d'arrivée de nouvelles espèces et le taux d'extinction des espèces déjà présentes.

La théorie de l'évolution:
Les espèces actuelles sont le fruit de milliards d'années d'évolution. La théorie de l'évolution, élaborée il y a 150 ans et constamment amélioré depuis, constitue aujourd'hui un outil scientifique précieux pour cerner au plus près l'histoire de la vie.
Les êtres vivants présentent une extraordinaire diversité, mais aussi de nombreuses ressemblances. De cette observation est née il y a deux siècles, l'idée d'une parenté entre les espèces, qui suggérait une origine commune et une évolution.
Deux thèses sont offertes pour expliquer l'évolution.
La théorie du gradualisme qui dit que l'évolution s'effectue lentement par des changements de caractères très progressifs.
La théorie des équilibres ponctués qui dit elle que l'évolution se ferait au contraire par sauts. Pendant des millions d'années une espèce ne change pratiquement pas. Puis une mutation survient et modifie l'espèce de manière importante.
Grâce à la biologie moléculaire, on a démontré qu'elles sont toutes les deux valables.
Elles expliquent différentes étapes de l'évolution.

La biotechnologie:
Manipuler le vivant.
Du soja qui résiste tout seul à l'herbicide le plus puissant, du maïs qui se défend lui-même contre ses pires ravageurs, des mammifères dont le lait contient des protéines humaines, des troupeaux de brebis clonées.....
Après avoir tenté des siècles durant de comprendre le vivant, les scientifiques le manipulent, c'est le génie génétique.
S'ils inquiètent parfois l'opinion publique, les organismes génétiquement modifiés réservent bien des surprises.
Ainsi en 1995 une équipe japonaise avait implanté un gêne d'algue bioluminescente dans un embryon de souris. Résultat, une souris dont la peau émet une lumière verdâtre.
En 1997 des chercheurs français sont parvenus à faire produire par des plans de tabac de l'hémoglobine humaine.
En 2000 une société canadienne a obtenu des chèvres transgéniques dont le lait produira la protéine avec laquelle les araignées tissent leur toile. Cette soie d'araignée, très souple et résistante sera utilisée pour fabriquer des gilets par balles.
En ouvrant des horizons nouveaux et prometteurs les biotechnologies suscitent autant d'espoirs que de craintes.
Elles soulèvent également de nombreuses questions éthiques.
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